John Paul Lepers Leblog

LE JOUR DE GLOIRE

Pour ceux qui ont Canal+, je diffuse un doc sur la campagne, ce dimanche 13 mai, à 20H50, en crypté...

J'ai quitté Canal en décembre 2005. Depuis j'ai réalisé pas mal de projets qui me tenaient à coeur: Madâme en salle, puis en DVD, Le livre "Putain Votons" avec Thomas Bauder, et LaTeleLibre.fr avec mes potes! Voici mon retour sur Canal (tout va mieux...).

Un film subjectif, mais pas partisan, mais qui tente d'expliquer l'échec de Ségolène Royal, et comment Nicolas Sarkozy a été élu président.
La fin n'est pas triste, juste pour redonner du courage à ceux qui
se demandent bien ce qui va nous arriver...

DIMANCHE 13 MAI 2007
Diffusion du documentaire
« LE JOUR DE GLOIRE »
Carnet de campagne de la présidentielle 2007.
Un film de 90 minutes, signé John Paul Lepers et Jean-Sébastien Desbordes

VOICI LA CRITIQUE DE LA JOURNALISTE DE L'AFP:
PARIS (AFP) - 11/05/2007 11h27

"Jour de gloire", un carnet de campagne instructif pimenté d'impertinence

Pendant 18 mois, le journaliste John Paul Lepers a suivi les principaux candidats à l'élection présidentielle: le documentaire "Le jour de gloire" est un carnet de campagne, instructif et pimenté d'une pointe d'impertinence.

Lors du voyage de Ségolène Royal au Chili en janvier 2006, John Paul Lepers - coréalisateur du film avec Jean-Sébastien Desbordes - décide de suivre celle qui n'est pas encore favorite mais dont la cote grimpe dans les sondages.

"Je voulais couvrir cette campagne afin de savoir comment les Français allaient réagir après avril 2002", explique-t-il à l'AFP. Avec son équipe, il décide de suivre les quatre principaux candidats pour pouvoir monter un film, à la fin, autour des deux finalistes.

En 90 minutes, "Le jour de gloire", diffusé le 13 mai sur Canal+, suit ainsi la montée de Ségolène Royal et les piétinements de sa campagne lors des dernières semaines, le fonctionnement bien huilé de la machine de guerre de Nicolas Sarkozy et la percée de François Bayrou.

Il montre également l'apparition de thèmes spécifiques à cette campagne, tels que l'autorité, la famille, le travail, la nation...

Mais aux images des meetings et des conférences de presse mille fois vues dans les journaux télévisés, les réalisateurs ont préféré les à-côtés: Mme Royal réprimandant les journalistes pour leur attitude envers son attachée de presse, ou la rencontre très animée entre M. Sarkozy et des habitants de banlieue, dans un local. Ils ont en revanche refusé de piéger les candidats avec des "images volées".

John Paul Lepers livre peu ses impressions dans le commentaire, mais tout au long du film il joue le rôle de la mouche du coche en s'accrochant aux candidats pour leur poser des questions faussement naïves, encore et encore malgré, souvent, l'absence de réponse.

Il obtiendra, pendant la campagne, des entretiens avec Jean-Marie Le Pen (auquel il demande s'il a le sentiment d'avoir aidé son pays), Ségolène Royal et François Bayrou.

"Je regrette de ne pas avoir eu d'interview avec Nicolas Sarkozy car cela manque au film", déclare l'auteur du documentaire. "Mais ce n'est pas pour cela qu'on ne doit pas faire un film car ce n'est pas à eux de décider".

Comme Serge Moati, qui a lui aussi filmé la campagne ("La prise de l'Elysée", diffusée le 7 mai sur France 3), John Paul Lepers souligne "le verrouillage" de la communication des candidats.

"Pour moi, la seule solution était de mettre le pied dans la porte et de poser des questions. Je suis un poseur de questions, pas un contemplatif", explique-t-il.

Instructif, parfois impertinent, "Le jour de gloire" n'est jamais moqueur. "Je n'ai pas la volonté de dénigrer la politique, mais de l'expliquer et d'y intéresser les Français. La République ne tient pas si nous ne sommes pas engagés en tant que citoyen", souligne ce journaliste spécialisé dans le suivi des personnalités politiques.

Frédérique PRIS
© 2007 AFP

<p>MAKING OF DU FILM.
Une discussion sur la fabrication et les choix éditoriaux du film avec Émilie Raffoul, qui dirige la case Lundi Investigation sur Canal+. Images Henry Marquis.

Voici les coulisses du doc, avant le doc....

Un making-of signé Joseph Haley, d'un reportage au QG de l'UDF chez François Bayrou, alors candidat. Dans l'image, à la caméra Henry Marquis, au son Matthieu Daude.

Première diffusion : Dimanche à 20H50

Rediffusions Canal+:
Mercredi 16 mai 2007   Canal Horizons   20h00
Jeudi 17 mai 2007   Canal+   02h00
Dimanche 20 mai 2007   Canal+ Décalé   09h00
Lundi 21 mai 2007   Canal+ Décalé   20h50
Lundi 21 mai 2007   Canal+   22h30
Mardi 22 mai 2007   Canal Horizons   10h20

Et pour les Belges, le jeudi 17 mai sur Betv.

LAMOSA TV: TÉLÉ-BISTROT

ET (ENCORE) UNE TÉLÉ SUR LE WEB, UNE!
Les citoyens se réveilllent! les webtélés fleurissent partout! En voici une fabriquée dans la rue et dans un bistro de Rouen! Voici comment ils se présentent:
Voici la première télé-bistrot du net ! Pas forcément honnête, mais très cacahuète. Ici la pression est gratuite et chacun est invité à consommer sans modération. La grille des programmes de Lamosa TV est simple : des conversations de comptoir (Le Lamosa Bar), des reportages exclusifs, des parodies plus ou moins inspirées, des micro-trottoirs fumeux et des interview pas piquées des hannetons...

Au nom de la République
envoyé par lamosa

LA MEUTE

UNE NOTE SIGNEE HENRY MARQUIS. CAMERAMAN DE LA PLUPART DES IMAGES DE CE BLOG

Certains l'appelent la "bulle". Terminologie trop douce à mes yeux de cameraman, pour ce qu'est en réalité une  "meute". Comme pour des animaux qui se jettent sur une proie.
Ou ce pourrait être aussi une situation de match de rugby où se mêleraient plusieurs équipes.
Mais chacune avec des objectifs individuels et parfois contraires.
Il y a l'équipe des gardes du corps, celle des services d'ordre, celle des cameramen, des ingénieurs du son (radio ou télé), des photographes (en cette rentrée, pour la 1ère fois, certains viennent de la presse people) et celle, nouvelle, des blogueurs (toutes les petites caméras de blogueurs, comme la nôtre, sont parfois appelées "Gremlins" par les joueurs des autres équipes!).
Et celle enfin de quelques militants, souvent jeunes, en mal de sensations et soucieux d'être de la partie.
Le "people politique" lui ne serait que le ballon ovale de cette partie de soule (Ancêtre du rugby, même jeu mais sans règles, où tous les coups sont permis).
Cela fait maintenant 3 ans que John-Paul m'envoie régulièrement m'immerger dans des meutes de tous bords, qui sont souvent pour nous les seules occasions d'arracher une image forte ou mieux, un bout d'interview (parce que beaucoup plus de proximité que dans n'importe quelle autre situation de meeting).
Elles sont plus ou moins denses, remuantes ou violentes, selon les personnalités ou les partis.
Au défilé Front National du 1er mai 2002, à un ingé son qui venait d'être frappé dans une meute et qui s'en plaignait, un photographe lui répondait: "Mais tu crois quoi...? T'es pas chez les Verts ici...!"
En cette rentrée politique, les meutes PS de la Rochelle et plus encore celles UMP à Marseille auront été violentes comme jamais auparavant.
Un effet sans doute lié à l'avénement des nouvelles technologies et à la possibilité pour tous de "capturer de l'image", mais aussi et surtout à la peoplisation ambiante et au culte de personnalités qu'elle produit et entretient (on veut voir de près, toucher, être pris ou prendre en photo).
Cette séquence remuante (et ratée pour nous!) sont des extraits au coeur de la meute créée autour de ce qui était l'objet de communication principal de l'UMP à Marseille ce week-end, c'est-à-dire la posture tout en réconciliation de Villepin et Sarkozy! Je vous ai laissé le son d'ambiance...

HM.

Petite contribution complémentaire à "la meute". J'ai adoré cette vidéo signée VINVIN, un des blogueurs présents à l'Université de l'UMP. Il découvre la meute pour la première fois.

John Paul

Arrivée Elvis
envoyé par Vinvin

ARRÊT SUR IMAGES RECONDUIT!

Contrairement aux "rumeurs" confirmées et re-confirmées ici même par Jean-Marc Morandini, l'émission de Daniel Schneidermann est reconduite pour une 12ème année, la saison prochaine. J'étais à l'enregistrement de la dernière, hier vendredi (diffusée demain dimanche 12H40 sur France 5, mais aussi sur le web), et je vous rapporte ce reportage à moitié raté. En effet, comme un débutant, alors que je venais de changer la pile, j’ai oublié de brancher mon micro au début du tournage. Ce sont mes copains ingénieurs du son qui vont bien rigoler. En même temps, c’est peut-être un style ? Je dis ça pour me rattraper… Mais en fait pourquoi pas ?...
Durée: 9 minutes.