Je ne suis pas un lecteur régulier de Politis, mais en cette période électorale, la solidarité avec des journalistes qui essayent de faire une information indépendante des pouvoirs économiques dominants
me semble urgente.
Politis risque de disparaître : placé en dépôt de bilan depuis le 8 août, L' hebdomadaire doit aujourd’hui faire face à une situation d’urgence pour assurer sa survie.
Après le retrait inattendu du seul repreneur pressenti pour son plan de relance, le personnel, grâce à l’association Pour Politis qu’il vient de créer, a décidé de sauver son journal avec le soutien de ses lecteurs, de ses amis et de tous ses sympathisants :
Un appel est donc lancé afin de réunir la somme d’un million d’euros d’ici fin octobre.
Cliquez ici pour soutenir Politis.
A CE JOUR, DÉJÀ 415 300 EUROS.
bien vu JPL ! Sauvons politis !
Rédigé par : flower | mardi 17 octobre 2006 à 22:41
Merci JPL !
Rédigé par : Bernard Langlois | mercredi 18 octobre 2006 à 11:02
Dans le cadre des Présidentielles, 5 Years Later a obtenu quelques entretiens avec des candidats.
Today, Jean marie Le Pen:
http://www.5-yearslater.com/index.php/2006/10/18/295-le-front-national-repond-aux-questions-de-5-years-later
Rédigé par : major tom | mercredi 18 octobre 2006 à 17:15
Politis qui lance un appel pour sa survie, Libé n'est pas en pleine forme, L'Huma survit péniblement... c'est assez effrayant d'imaginer l'état de la presse quotidienne nationale à la veille d'une année d'élection présidentielle.
Rédigé par : Ludovic | mercredi 18 octobre 2006 à 21:30
Cette presse est trop politisée. Quand elle arrêtera de nous servir ses convictions et commencera à faire du journalisme, pour de vrai, elle aura une chance de survie.
Pendant ce temps, le "Parisien", cartonne. Ce n'est pas un mauvais journal, mais c'est plus neutre que "Politis", à la gauche de la gauche : il ne faut pas prendre les Français pour des billes au nom de la liberté de la presse. Encore plus choquant pour l'Huma, massivement subventionnée par l'Etat.
Rédigé par : René | vendredi 20 octobre 2006 à 00:19
à René :
Parce-que tu crois à la neutralité de la presse toi ?
1)la politique éditoriale est un choix, et peut-être vaut-il mieux qu'elle soit assumée que camouflée.
2)les grands groupes qui sont à la tête des journaux et des revues ne sont en général pas sans influence sur cette politique éditoriale.
3)Faire le choix de ne pas parler de sujets abordés régulièrement par l'Huma ou Politis, c'est peut-être cela aussi "servir des convictions au lieu de faire du journalisme".
Rédigé par : flower | vendredi 20 octobre 2006 à 13:01
Un temps j'ai pu lire Politis.
Je préférai le format mensuel qu'ils ont un temps tenté avec des textes complets rédigés par des acteurs sociaux. Là il y avait à la fois diversité et analyse fouillée.
Par contre, les publicités pour la NEF et ses initiatives à la fois en vraie pub ou en rédactionnel m'ont éloigné du journal. Surtout que malgrè mes demandes je n'ai jamais eu d'explications sur cela...
Rédigé par : Nicolas | dimanche 22 octobre 2006 à 21:50