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jeudi 20 mars 2008 dans LaTeleLibre.fr | Lien permanent | Commentaires (2) | TrackBack (0)
Nous sommes dans la loge maquillage,
avec Emilie Raffoul, de Canal +, responsable de Jeudi Investigation qui
est arrivée en retard, Guillaume Duval, rédacteur en chef
d’Alternatives économiques, un peu plus tendu que les autres, mais qui
nous réserve des question “pointues”, et Bertrand Delais, journaliste
de droite, chroniqueur le midi sur Canal +, un esprit libre un peu
entravé par un coude brisé suite à une chute de vélo.
Brièvement, ils nous parlent des enquêtes ou des films qui, au présent, les occupent.
Interview en face à face entre Jacques Attali et John Paul Lepers
L’enfance en Algérie, son père qui, le jour de l’indépendance a « la
conscience aigue de ce qu’il fallait partir », l’ENA, ce « concours de
beauté », ou la rencontre avec Mitterrand - en boite de nuit, et le
mois de mai 1968 qui le surprend, déjà contradictoire, prof à l’X sur
le lieu des barricades, et sous-préfet, déjà, « chargé du maintien de
l’ordre », dans la Nièvre…
Les paradis fiscaux : le scandale allemand des comptes au Liechtenstein
La discussion se porte sur l’argent, la morale, la richesse… Pour
lui, le scandale allemand révèle cette « verrue sur l’Europe » que
constitue les paradis fiscaux. Deux immoralités sont en jeu, nous
dit-il : l’immoralité de la pauvreté apparente (on cache une richesse)
et l’immoralité de la richesse sale. Il parle de la France, qui est en
train de changer, mais où longtemps a régné une « conception française
» selon laquelle « le pouvoir est un substitut à l’argent ».
Maintenant, développe t-il, c’est une conception « catholique des
choses »…
Et puis Jacques Attali tient à le souligner, pour lui, l’argent n’est
pas nécessairement sale. La richesse est bienvenue, quand elle se met
au service de la lutte contre la pauvreté. A la question « vous êtes
riche ? » il répond d’abord philosophiquement : « Ah oui, à bien des
points de vue ». Et puis précise : «Je n’ai hérité de rien, j’ai gagné
de l’argent, ce que j’ai gagné avec les livres ».
La proposition présidentielle de parrainage d’enfant juif victime de la Shoah par les élèves de CM2
L’ancien conseiller de François Mitterrand se sent « impliqué dans
l’histoire du peuple juif » mais ne va pas aux « dîners mondains » (en
faisant allusion au dîner du CRIF). Et il avoue : « Quand je l’ai
entendu la première fois, j’ai trouvé ça très bien ». « Mais, le fait
de ne pas l’avoir préparé à l’avance, de ne pas avoir associé celle qui
aurait dû être associé plus que personne (…) Simone Veil me paraît une
erreur ‘tactique’ ». Une chose pourtant l’a choquée, le fait que, dans
le discours, il était question des enfants juifs ‘français’, sachant
qu’il y a « beaucoup plus d’enfants juifs non français que d’enfants
juifs français qui ont été lâchement envoyés dans les camps ». Pourquoi
que les français ? Au final donc, « une bonne idée affreusement mal
présentée, affreusement mal préparée »…
Au passage, il exprime ce regret que, dans notre pays , un vrai travail
sur la collaboration n’ai pas eu lieu … Il parle de ce travail de
mémoire que nous n’avons pas fait, que les Allemands, les Autrichiens
ont fait. Soulignant que les derniers « survivants » vont disparaître…
Et puis forcément, le sujet y mène, il évoque Mitterrand, et donc
Bousquet, bien sûr. Un dîner avec Bousquet, bien avant le livre de
Péan, et ses révélations, au cours duquel Mitterrand, pour explication,
lui souffle : « il a sauvé la vie » à tous ceux qui sont autour de la
table…
Le visionnage (encore, et encore) de la vidéo du Parisien.fr
entraîne ce petit monde à parler calmement de l’action et de la
majesté, Jacques Attali déplore pourtant la société d’hyper
surveillance généralisée qui est devenue la nôtre et pardonne Nicolas
Sarkozy, « un ami ». « Pas un ami politique, mais un ami personnel ».
On lui demande ce qu’il pense, de la fonction présidentielle qui
s’abîme : « Progressivement, l’Etat s’est dissout dans la réalité de la
globalisation et donc, le Président n’est que l’incarnation de cette
dissolution… Quel qu’il soit… ».
Pour lui, Nicolas Sarkozy a atteint le but de sa vie et désormais, il
s'en cherche un autre... Réformer la France? peut-être, sans doute...
Sarkozy, Jacques Attali l'attend : s'il veut agir, pour moderniser le
pays, affirmer sa stature de chef d'Etat, c'est simple, une seule
fenêtre s'offre à lui : c'est tout de suite, au lendemain des
municipales, avant juin 2009, les prochaines élections...
Et pourtant, devant une vidéo de LaTéléLibre (bientôt diffusée dans son
ensemble) dans laquelle Michel Onfray parle de Nicolas Sarkozy, l'ex
sherpa de Mitterrand dénonce le « très grand danger qui se passe dans
Paris, c’est de faire de la politique comme on fait du Shakespeare,
c’est-à-dire en examinant seulement le caractère d’un homme… ».
Interrogé sur la mise en avant dans les médias des conseillers du
Président de la République, Guéant, Mignon et Guaino, il comprend : «
c’est son choix, je comprends qu’il les laisse parler… » . Toutefois,
il est très ferme sur un point : « Je comprends très mal, je suis même
extrêmement choqué, quand un conseiller dit : c’est moi qui ai écrit un
discours, ça, je trouve ça inacceptable ».
Le rapport Atalli
C'est l’heure de débattre du rapport de la Commission pour la
libération de la croissance française. « Pour être correct avec
l’histoire, ce n’est pas Nicolas Sarkozy qui me l’a demandé, c’est
François Fillon».
Un petit zapping vidéo compilant quelques extraits de la période de
réception du rapport, à la fin janvier, parvient enfin à le faire,
grimacer, presque sourire : « Vous ne me reprendrez pas en situation de
repartir dans le jeu des petites phrases, je l’ai fait une fois, ça
suffit, je ne regrette pas de l’avoir fait, mais la parenthèse est
fermée.»
Attali essaye de tenir le cap, se défend, explique que son rapport est un rapport «apolitique » « pour le pays».
Il insiste : « Encore une fois, je n’ai pas demandé à faire ce rapport.
S’il n’est pas mis en œuvre ce ne sera pas notre échec, ce sera l’échec
du pouvoir politique – nous, on a fait notre travail, il faut juger nos
propositions sur ce qu’elles sont, et pas sur leur mise en œuvre ».
Guillaume Duval, l’économiste de la bande est malgré tout sans
vergogne, et Jacques Attali explique, développe, sans relâche. Taxis,
allocations familiales, mobilité sociale, carte scolaire : « La carte
scolaire aujourd’hui est une extraordinaire hypocrisie, chacun sait que
quand quelqu’un a une sorte de possibilité d’ « initié » pour savoir où
mettre ses enfants, il peut le faire, donc la carte scolaire est un
paravent devant une inégalité extrêmement profonde (…) deuxièmement la
vraie question est de créer les conditions de l’égalité des moyens dont
disposent les écoles . »
Les journalistes l’interrogent : un rapport libéral, trop libéral, pas libéral, les blocages français ? Le mal français…
« Le monde évolue vers une économie du savoir, si nous ne faisons pas
monter le niveau de savoir, depuis la maternelle jusqu’à la recherche,
et surtout en allant trouver tous les talents, où qu’ils soient, à
commencer par les quarante pour cent de gamins qui sont au chômage dans
les banlieues, le pays va mourir. »
En creux, sans relâche, cet immobilisme politique « depuis 86 » dit
Attali. Depuis la première cohabitation « rien n’a été fait ». Et
toujours, ce constat : « Je pense que la France dort politiquement, je
ne dis pas socialement, ni économiquement, ni culturellement… »
Et Sarkozy, toujours. A un détour, c'est John Paul qui s’exclame mais
c’est un gouvernement de droite : « ils vont pas donner de l’argent aux
pauvres quand même ! »…
Autour d’un verre de blanc, Jacques Attali, qui ne boit pas, dans la
vie, et avoue qu’il n’y connaît rien en vin. Il avale une lichette et
se confie, sur ceux qu’il admire, sur ces passages dans les bidonvilles
lointains, dans le cadre de ses activités avec qui lui permettent, à
lui qui se veut si profondément et « extraordinairement désintéressé»
de relativiser, et puis Ségolène, qui "sera Présidente de la
République", dixit Attali « Pour moi, je n’ai pas le moindre doute
là-dessus… Je le pense depuis le premier jour, depuis le jour où elle
est entrée dans mon bureau.. »
Et Nicolas Sarkozy, il ne l’est pas donc ?
« Il l’est différemment …elle est un homme …une femme d’Etat «
classique » comme on aime en France, c’est à dire qui incarne sérénité,
stabilité, une sécurité, elle est…« royale » voilà… Lui, il incarne un
homme d’Etat… peut-être du XXIème siècle, on ne sait pas… Mais il ne
peut l’être que par la réussite d’une action. S’il n’y a pas de
réussite de l’action, il ne sera pas un homme d’Etat ».
Karin Yaniv
SOUS LES PAVÉS, JACQUES ATTALI
Enregistrée au deuxième sous-sol d’Atlantis, le 28 Février 2008, entre 18H30 et 20H00
lundi 03 mars 2008 dans LaTeleLibre.fr, Politique, Société | Lien permanent | Commentaires (7) | TrackBack (0)
Les nombreuses et récentes déclarations du Président Sarkozy, sur la place et le rôle de Dieu dans notre société, ont suscité des réactions très fortes de simples citoyens et de responsables du monde politique, de droite comme de gauche.
17 personnalités gaullistes, socialistes et centristes, dont Ségolène ROYAL, François BAYROU et Dominique de VILLEPIN ont signé ensemble l’appel du 14 février initié par le journal Marianne « POUR UNE VIGILANCE RÉPUBLICAINE ». Dans cet appel, les signataires réaffirment “leur attachement aux fondamentaux d’une laïcité ferme et tolérante”.
RAPPEL DE DEUX DÉCLARATIONS DE NICOLAS SARKOZY
À la basilique Saint-Jean de Latran à Rome, le 20 décembre dernier, M. Sarkozy avait déclaré : “dans la transmission et dans l’apprentissage de la différence entre le bien et le mal, l’instituteur ne pourra jamais remplacer le curé ou le pasteur”.
Au dîner du CRIF (Conseil représentatif des institutions juives de France) le 14 février dernier, il a confirmé sa préférence politique pour une existence de Dieu: “le drame du XXe siècle n’est pas né d’un excès de l’idée de Dieu, mais de sa redoutable absence”
Le Point Rouge de LaTéléLibre est ouvert à tous, responsables politiques et citoyens. Croyants et non-croyants, partisans et opposants au Président de la République. Toute parole pourra être exprimée et discutée.
À mardi, donc.
Merci de faire tourner cet appel!
L’équipe de LaTéléLibre.
dimanche 17 février 2008 dans Politique, Religion, Société | Lien permanent | Commentaires (5) | TrackBack (0)
Et voici la troisième et dernière partie du film interdit, “Madâme”!
mercredi 13 février 2008 dans « Madâme » | Lien permanent | Commentaires (7) | TrackBack (0)
Le coup est d’autant plus rude pour Martinon que ce lâchage par Sarkozy fils semble tout droit commandé par le père, dont il est le porte parole, et qui a pourtant refusé sa démission lundi matin. Samedi après midi, David Martinon donnait à La Télé Libre une interview dans laquelle il semblait être le seul à ne pas voir la catastrophe annoncée. La campagne du dauphin de Nicolas Sarkozy (et très proche de Cécilia) aura été calamiteuse et de courte durée.
Sa candidature avait été accueillie par un « Martinon-non-non ! » par les partisans d’Arnaud Teulé, le candidat naturel de l’UMP, qui avait été contraint de ravaler ses prétentions sur ordre direct de l’Elysée, d’autant que Jean Sarkozy, fils à son papa, était dépêché sur place, pour assister Martinon. Mais une partie des militants de l’UMP n’avaient pas accepté ce parachutage, et un candidat dissident, Jean-Christophe Fromentin, s’était présenté. Samedi dernier, un sondage publié dans un confidentiel du Figaro a tout précipité.
Jean-Christophe Fromentin était crédité de 45% des intentions de vote, contre 40% à Martinon, alors que le porte-parole de l’Elysée disposait jusque là d’une avance de 20 points. LaTéléLibre était la seule télé sur place ce samedi à 12H00, alors que David Martinon et son équipe distribuait du mimosa aux clients du marché couvert de Neuilly. Martinon apparaît encore plus coincé que d’habitude (il ne prendra pas la parole en public). Il comprend qu’il vient d’être trahi, mais il semble ne pas savoir que c’est par son mentor, Nicolas Sarkozy.
C’est la seule interview que le porte parole de l’Elysée donnera ce week end. Une conférence de presse, prévue à 14H30, le même jour sera annulée… Dans les jours qui viennent nous vous proposerons un reportage complet sur cette journée. Depuis, Jean Sarkozy a annoncé qu’il ne soutenait plus David Martinon. Une réunion de crise doit avoir lieu ce soir au siège de l’UMP, à Paris.
John Paul Lepers et Joseph Haley
mardi 12 février 2008 | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
Alors que Carla Bruni devient officiellement la nouvelle “première dame” de France, et que Madame Bernadette Chirac retrouve les plateaux de télés (TF1 20H, ce jeudi 31 janvier) pour relancer son opération “Pièces Jaunes”,voici la deuxième partie du film interdit, “Madâme”…
lundi 04 février 2008 dans Cinéma, Politique, « Madâme » | Lien permanent | Commentaires (5) | TrackBack (0)
Le 24 janvier 2008 marque le 1er anniversaire de latelelibre.fr , 1ère web-télé en France et nouveau media, citoyen, d’information.
Pour
fêter cet anniversaire, nous vous proposons de voir ici la 1ère partie
du documentaire jamais diffusé à la télévision sur Bernadette Chirac,
"Madâme", réalisé par John Paul Lepers et Jean Sebastien Desbordes.
Un film d'abord commandé par Canal+ puis ensuite interdit. Une seule salle de cinéma, l'Entrepôt à Paris le projettera pendant quelques mois, début 2007. Cette interdiction sera une des raisons parmi celles qui nous motivèrent à créer ce nouveau media... Libre et indépendant.
dimanche 27 janvier 2008 dans Politique, Télévision, « Madâme » | Lien permanent | Commentaires (9) | TrackBack (0)
Présent lors du Conseil National de l’UMP samedi dernier, où Nicolas
Sarkozy recevait son « ami » Tony Blair je n’avais pas bien compris
l’action de quelques militants d’Act up. En plein discours du Président
Sarkozy, trois militants énervés s’étaient levés dans les tribunes
réservés à la presse, hurlant des slogans inaudibles et brandissant des
pancartes pas très lisibles. Vite ceinturés et muselés par le service
d’ordre, ils furent évacués de la salle sous les moqueries du Président
Français.
Après le meeting j’apprenais que les militants avaient été placés en garde à vue et qu’ils protestaient en fait contre l’investiture par l’UMP du tristement célèbre, Christian Vanneste aux prochaines élections municipales de Tourcoing.
Voici l’histoire : Christian Vanneste
déclarait en 2006 que l’homosexualité était « inférieure à
l’hétérosexualité », et que si « on la poussait à l’universel », elle
serait « dangereuse pour l’humanité ». Ces propos avait valu à
Christian Vanneste une condamnation du tribunal correctionnel de Lille
pour homophobie, en janvier 2006, peine qui s’était vue confirmée en
appel un an plus tard. Nicolas Sarkozy avait à l’époque condamné «
fermement », et l’UMP décidé de ne pas investir Vanneste aux
législatives. C’est « la plus grande sanction de sa famille politique »
avait alors répondu Luc Chatel, porte parole de l’UMP, à ceux qui
réclamaient son exclusion pure et simple du parti. Dont acte.
Seulement voilà, c’est bien sous l’étiquette CNI-UMP qu’il s’est
présenté dans le Nord en juin dernier. Et plus important, il a gagné.
Or le parti, qui ambitionne de ravir au PS la tête de la Communauté
Urbaine de Lille, a fait de la prise de la Mairie de Tourcoing un enjeu
majeur des municipales dans le Nord. Plus question alors de s’encombrer
de l’homophobie du candidat et de la parole donnée, c’est sans complexe
que l’UMP choisit Vanneste pour cette mission. Lors du Conseil National
de ce week end, c’est sans complexe que Sarkozy lance avec mépris, « ça
fait des années qu’ils protestent et ça ne sert à rien », « il n’en ont
trouvé que 2, dans un pays de 64 millions d’habitants, y’a plus que ça
! »…
A gauche, la porte-parole du groupe socialiste à l’Assemblée, Aurélie Filippetti se déclare scandalisée. « Il est inadmissible que des responsables politiques condamnés pour des propos homophobes, puissent encore prétendre, dans notre pays, à un mandat politique », et elle poursuit à propos de l’incident qui a eu lieu lors du Conseil National de l’UMP, « je suis extrêmement choquée aussi que le Président de la république ait cru bon d’humilier des militants d’Act up qui l’interpellaient ».
La députée de Moselle s’indigne également de ce que le secrétaire
général adjoint de l’UMP, Dominique Paillé, puisse aujourd’hui louer «
les qualités d’homme, les convictions personnelles, l’énergie et la
clairvoyance » d’un homophobe avéré, condamné et désavoué par la classe
politique. L’argument de Paillé ? « Les électeurs de Tourcoing lui ont
renouvelé leur confiance très largement lors des législatives. » Il a
été condamné ? « Le juge en matière électorale, ce sont les électeurs. »
Peut être ces derniers l’entendront-ils en mars.
John Paul Lepers, Joseph Hirsch
Images: Bedredine Medjoubi
Montage: Jane Schinasi
mardi 15 janvier 2008 dans Politique, Société | Lien permanent | Commentaires (15) | TrackBack (0)
Cette Bédé politique tape là où ca fait du bien, en pleins zygomatiques, parce que le rire est la meilleure arme contre la fatuité et l'orgueil de ceux qui réclament nos suffrages.
Si vous voulez savoir ce que fait le maire de Paris à son réveil, ou
à quoi il pense lorsqu'il se rase, si vous avez envie de vous glisser
dans l'intimité de la majorité municipale à Paris et d'accompagner
le maire de la capitale au quotidien, si vous voulez connaître les
coulisses de la candidature de Paris aux JO, ou celles de la première
Nuit Blanche, si vous ne savez pas encore à qui, de Tintin politique ou
de Fantasio socialiste, ressemble le plus le maire de Paris, si enfin
vous vous demandez si le
candidat Delanoë est sincère lorsqu'il s'engage à consacrer 100% de son
temps à « Paris et aux parisiens », "MONSIEUR BERTRAND, ou La Vraie Vie
du Maire de Paris" est pour vous et tout de suite les premières
planches en exclusivité pour http://www.latelelibre.fr/
Thomas Bauder
François Warzala
Le Seuil bédé éditeur
Sortie le 17 janvier en Librairie
lundi 14 janvier 2008 | Lien permanent | Commentaires (3) | TrackBack (0)
Photo Thomas Haley-Sipa Press
Les journalistes, seuls, préparent l’interview de Ségolène Royal. Un peu poussée par John Paul, Françoise Degois qui suit le PS pour les auditeurs de France Inter évoque les difficultés rencontrées en suivant Ségolène Royal. Sébastien Calvet, photographe à Libération se déclare prêt à affronter celle qui ne lui a jamais adressé la parole. Enfin, Guy Birenbaum, brillant éditeur, s’apprête à découvrir celle qu’il n’a jamais vu ailleurs que dans sa lucarne, mais il n’en pense pas moins…
À propos de la visite officielle de Kadhafi organisée par le Président Sarkozy. Ségolène reprend son leitmotiv sur les contrats liés au nucléaire: ils sont dangereux quand il s’agit de dictatures. Et qu’un rapport américain lui donne raisons sur sa position concernant le nucléaire civil et l’Iran
Focus, photos de Sébastien Calvet à l’appui, sur les rapports très conflictuels de madame Royal avec les journalistes de terrain, pendant toute sa campagne. Des extraits du documentaire “Le Jour de Gloire”, notre film sur la campagne de l’élection présidentielle, seront diffusés pour illustrer le débat entre les journalistes et Ségolène Royal.
« Je ne veux pas me faire dévorer par les photographes »
Elle rigole sur les photos de ses chaussures mais elle dit « Je me pose la question de savoir comment ça se fait qu’une candidate à la Présidentielle soit représentée par ses pieds. »
« Je ne suis pas comme Angela Merkel. Peut-être aurais du porter des pantalons, (…) Je ne me suis pas déguisée en homme. »
A propos des journalistes
« Je ne veux pas être dans la connivence (…) Paradoxalement, j’estime
qu’avec cette attitude je respecte les journalistes. Je ne suis pas
comme Sarkozy qui est fusionnel, qui tape sur le ventre… »
Ségolène et le PS, les relations d’extrême proximité entre Sarkozy et les grands médias, un peu de politique politicienne sur l’avenir de l’ex candidate, des analyses et des questions sur les erreurs de stratégie de l’ex candidate…
Enfin, une séquence débridée et surprenante, au bar, autour d’un verre de champagne. Collector! Ségolène, qui raconte dans son livre qu’entre les deux tours, François Bayrou, qui selon elle l’avait conviée, refuse de la voir au dernier moment, et la laisse dans la rue (il a démenti cette info) regarde Guy Birenbaum dans les yeux, et lui lance: “vous m’auriez fait monter, vous…”! La tête de Birenbaum!
SOUS LES PAVÉS, SEGOLENE ROYAL
Enregistrée au deuxième sous-sol d’Atlantis, le 11 Décembre 2007, entre 19H00 et 20H00
Une émission de John Paul Lepers
Préparée par Bertrand Basset
Réalisée par Sébastien Gautheron
Assistant Réalisateur : Julien Vilarrubla
Directeur photo : Jérôme Mignard
Images : Jérôme Mignard, Henry Marquis, Franck Bayard, Laurent Hilaire
Ingénieur Vision : Antoine Poisson
Ingénieur du son : Matthieu Daude Assisté de: Quentin Vernier Palliez
Coordination Technique : Olivier Joubert
Régisseur plateau : Sylvain Auguet
Montage : Anthony Santoro, Benjamin Mercier
Habillage : Jean-Sebastien Desbordes
Journaliste/Scripte : Anne Marie Raphaël
Maquilleuses : Laure Lacornette, Laura
Décorateur : Anthony Oréac
Musique : « To Joss Samake » de Marc Minelli tiré de l’album Electro Bamako,
Avec l'aimable autorisation d'ALL OTHER MUSIC.
Accueil : Nathalie Leruch
Relation Presse : Anne Quemin
Photographe : Thomas Haley
Directrice de production : Caroline Lançon
Remerciements :
Frédéric Houzelle avec Atlantis Télévision : locaux, studio, régie
Rodrigo Sepulveda-Schultz, avec Vpod.tv : hébergement et maintenance vidéo,
Mayel de Borniol : webmaster
Assistance Audiovisuelle : prêt du matériel son
Merci aux professionnels et aux stagiaires qui ont tous travaillé bénévolement à la construction de « Sous les Pavés… »
Cette émission est à sponsoriser, pour les prix, nous consulter…
Production : On Y Va ! – LaTéléLibre.fr
vendredi 14 décembre 2007 dans LaTeleLibre.fr, Politique | Lien permanent | Commentaires (13) | TrackBack (0)
Tout le monde dit qu'il faut prendre mieux en compte les handicapés. Ca dure depuis des décennies. En fait, globalement tout le monde, sauf bien sûr les intéressés, se fout de ceux qui ont du mal à vivre dans ce monde de valides.
Notre excuse, c'est la pitié, celle qui
nous fait donner au Téléthon, on fait une bonne action. Le problème
c'est le regard, notre regard, notre honte, notre peur de l'a-normal.
Nous sommes infirmes face aux handicapés.
Resultat, on fait très peu parler les personnes handicapées à la télévision. Première raison, et je vais être violent, ce sujet ne fait pas d'audience. Même à LaTéléLibre, ce Point Rouge fera moins de clics...
Faites moi mentir!
JPL
INVITÉS DE CE POINT ROUGE
Patrice Tripoteau: Directeur Nationale des Actions APF
Frederic Tetard: JRI
Nathalie Bellity: Conseillère municipale de Sarcelles PS
Eudoxie Temgoua: Bac+12
François Joël: Administrateur Compagnie Au clair de Lune
Elisabeth Auerbacher: Secretaire nationnale au Handicap du PS
Ont participé à la réalisation de cette émission
Journaliste: John Paul Lepers
Steady cam: Henry Marquis
Caméra 2: Joseph Haley
Caméra CoolCam: Clément Alline
Coordination: Bertrand Basset
Montage: Anthony Santoro
Merci à Christophe Brunet pour la "Cool Cam"!
Larbi Aarab, Bedredine Medjoubi et Matthieu Martin
Voir les autres Points Rouge :
Point Rouge n°1 avec François Hollande
Rouge n°2 l’indépendance des journalistes
Rouge n°3 à Bondy “Cétait comment au Bled
Point Rouge n°4 Grève contre la réforme des régimes spéciaux à la SNCF
Rouge N5 avec les mals logés de la rue de la Banque
jeudi 13 décembre 2007 dans LaTeleLibre.fr, Société | Lien permanent | Commentaires (5) | TrackBack (0)
lundi 10 décembre 2007 | Lien permanent | Commentaires (2) | TrackBack (0)
Des années 40 aux années 80, toute une génération d’artistes aux
styles très différents ont chanté le départ et l’absence, l’exil, mais
aussi le combat politique et la la solitude . De la variété pure et
dure, de la poésie, des rythmes dansants et des mélodies romantiques;
leur inspiration a pris des formes très variées, mais tous ont rythmé
le quotidien de ces millions d’algériens arrivés sur le sol de France
peu après la guerre.
Ces auteurs, de Slimane Azem à Mohamed Mazouni en passant par Matoub
Lounès et Cheikh el Hasnaoui, le grand public ne les connaît pas, mais
leurs 45 tours font partie intégrante de la culture familiale des
algériens de France , de leurs enfants et de leurs petits enfants. On
les a longtemps entendus dans les juke box et les scopitones qui
trônaient en bonne place dans les cafés ou se retrouvaient le soir et
le dimanche les ouvriers émigrés.
Mouss et Hakim, les ont eux aussi entendus tout au long de leur
enfance, dans le salon familial, puisque leur père et leur oncle ont
engrangé pendant près de 30 ans une collection digne d’un musée de la
chanson.
C’est cette mémoire, qu’ils célèbrent aujourd’hui qu’ils sont adultes à
leur tour et que les textes de ces chansons prennent enfin tout leur
sens.
Un hommage à un merveilleux patrimoine, et à la transmission de ces
valeurs universelles que sont la citoyenneté, le courage et la liberté,
au delà des générations et des mers, avec tout le talent et la
générosité dont les deux frères font preuve depuis bientôt 20 ans.
En avant-première d’une série de concerts qui les promènera dans
l’hexagone en 2008, Mouss, Hakim et leur bande d’incroyables musiciens
étaient sur la scène du New Morning à Paris le 12 novembre dernier. La
Télé Libre y était aussi !
Pour en savoir plus sur le projet « Origines contrôlées » qui est aussi le nom d’un festival et d’une revue :
http://www.origines-controlees.org/
Pour découvrir l’album sorti le 22 octobre dernier et les dates de concert à venir :
http://www.myspace.com/originescontrolees
Nathalie Leruch
Clément Magnin
Joseph Haley
Matthieu Martin
John Paul Lepers
Eric Ferroud-Plattet
vendredi 30 novembre 2007 dans LaTeleLibre.fr, Musique, Société | Lien permanent | Commentaires (5) | TrackBack (0)
jeudi 29 novembre 2007 dans LaTeleLibre.fr, Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Ont participé à cette émission:
Journaliste: John Paul Lepers
Caméra 1: Matthieu Martin
Caméra 2: Joseph Haley
Caméra 3: Larbi Aarab
Coordination: Bertrand Basset
Montage: Anthony Santoro
Point Rouge n°1 avec François Hollande,
Point Rouge n°2 l'indépendance du journalistes,
Point Rouge n°3 à Bondy "Cétait comment au Bled?"
Point Rouge n°4 Grève contre la réforme des régimes spéciaux à la SNCF
mercredi 21 novembre 2007 dans LaTeleLibre.fr | Lien permanent | Commentaires (7) | TrackBack (0)
L’affaire cours depuis deux semaines, et les réalisateurs Oren Nataf et Isabelle Friedmann, ont été contraints, suite à un référé, de retirer leur film du festival des Cahiers du Cinéma ce week end.
Vendredi dernier, un article de Libé donnait la parole à l’avocat des Cahiers Me Jean-François Manigne: «C’est une censure détournée. C’est la télé qui ne se remet pas en question et, sous couvert de droit à l’image, veut faire interdire un documentaire qui lui déplaît».
Pour ce reportage nous avons rencontré les principaux protagonistes ; Anne Chaussebourg, des Cahiers du Cinéma, Oren Nataf, co-réalisateur qui ne comprend pas bien ce qui lui arrive, et refuse de « rentrer dans la polémique », et de parler de censure, il espère encore un accord à l’amiable.
Côté Bataille et Fontaine, les anciens animateurs de TF1, refusent de se voir dans ce miroir forcément déformant qu’est un documentaire d’auteur. Après avoir déclaré qu’ils ne s’opposeraient pas à sa diffusion, ils ont pris la tête du groupe de journalistes qui invoquent leur droit à l’image pour s’opposer à la diffusion de ce film.
La K7 du doc est arrivée par hasard dans la boite aux lettres de LaTéléLibre...
Dans le reportage, nous vous proposons quelques extraits de « 20 minutes de bonheur », un doc d’1 heure 40 minutes d’images brutes, sans commentaires, plein d’enseignements sur la réalité de la télé d’aujourd’hui, ou plutôt (je cite mes questions) de "la télé de merde", celle qui propose au téléspectateur cette " pornographie de la vie privée ". Bataille (sans Fontaine) a accepté de répondre à mes questions directes.
John Paul Lepers, Joseph Haley, Smaïn Belhadj et Léo Leprislet
NB : Sur le web, circule un montage d'extraits du film où les producteurs évoquent, lors de plusieurs réunions, le trop grand nombre d’homosexuels parmi les invités, et la baisse d’audience qui en serait la conséquence. Si le cynisme des auteurs de ces paroles est évident, les accusations d’homophobie qui ont été proférées, nous semblent abusives quand on visionne le doc en entier. Une raison de plus pour laisser les réalisateurs montrer leur travail…
Un extrait sur ce thème diffusé par @si, le site de Daniel Scheidermann.
lundi 12 novembre 2007 dans Société, Télévision | Lien permanent | Commentaires (17) | TrackBack (0)
Cécile et Flavian Hervy, habitants à Saint Luce sur Loire, en Loire
Atlantique cherchent à adopter un enfant depuis un an et demi. Elle est
assistante maternelle et lui colleur d’affiche. Ils déclarent avoir été
« recrutés sur un site d’adoption » par l’association « Arche de Zoé ».
Mis en confiance lors d’une réunion à Paris « qui a durée 5 heures », «
on s’est dit que c’était humanitaire, pour sauver les enfants, on s’est
dit pourquoi pas. Ils (les responsables de l’Arche de Zoé, ndlr) ont
joué sur les sentiments des personnes, énormément ! » Dans leur
pavillon, ils montrent à l’équipe de LaTéléLibre, la chambre d’enfant,
toute neuve, qu’ils ont aménagé pour recevoir « un bébé »...
Les Hervy déclarent également qu’on les a « trompés », et ils
envisagent aujourd’hui de « prendre un avocat pour demander des comptes
» aux responsables quand ils seront de retour en France. « Ca va
chauffer », précisent-ils, en colère.
Jusque là, ils n’avaient pas parlé suite aux « instructions de
l’association ». Aujourd’hui, ils s’expriment parce qu’ils craignent
d'être mêlés à cette sombre histoire, et perdre ainsi l’agrément des
services de l’adoption. « C’est très dur, on risque de tout perdre »
concluent-ils.
Reportage signé Karine Yaniv, Larbi Aarab, Matthieu Martin et Anthony Santoro.
La chambre d’enfant était prête. Attendent encore
autour du lit de tout petit, les peluches offertes par les proches -
lions, girafes, clichés animaux- d’un continent lointain.
L’atterrissage est douloureux, pour le couple de la banlieue nantaise.
Depuis ce jeudi 25 octobre où, sur le tarmac de l’aéroport de Vatry,
dans la Marne, ils ont attendu en vain l’enfant qui devait leur être
confié. Les enfants ne viendront pas, l’opération a capotée.
LaTéléLibre les avait déjà rencontré le 26 octobre, devant l’ambassade
du Tchad, où ils sont réunis avec une partie des familles dites
‘d’accueil’. Ce jour-là, ils ne veulent pas parler.
Mais depuis ils se sentent menacés, floués, et ils se confient parce qu’ils ont peur de tout perdre.
Qu’elle, elle perde son agrément lui permettant
d’exercer son métier d’assistante maternelle. Lui, ouvrier, ne pourrait
payer le loyer, avec son seul salaire. Ils perdraient la maison. Que
leur tentative déjà amorcée d’obtenir l’agrément d’adoption se retrouve
bloquée.
C’est le fantôme d’Outreaux, aussi. Le « trafic d’organes », la «
pédophilie », tout ce qu’à dit le président du Tchad et qui a été
repris dans la presse. Non, pour eux il est important de dire non,
qu’il ne faut pas chercher de ce côté. Aujourd’hui, surtout, ils se
sentent victimes d’abus de confiance. Ils voudraient qu’on rapatrie
l’équipe en France, pour avoir des réponses. L’argent, il s’agissait
d’un don, bien sûr, mais « si on ne payait pas, on n’avait pas d’enfant
». Ils ne roulent pas sur l’or. Ils ont dû faire appel à la famille. A
un moment, ils ont été tenté d’en « prendre deux » mais financièrement,
ils ne pouvaient pas, déjà qu’ils avaient dû mettre à contribution la
famille, pour le premier. Ils se demandent, quand même, tout cet
argent… Ils ont fait le calcul. Cela atteindrait le million. Car
certaines familles ont donné plus. Ils ont des doutes. Pourtant, ils ne
cessent durant tout l’entretien de surveiller leurs mots, parfois, on
le sent, ils se rétractent, modèrent l’accusation. Quand on leur
demande si on peut aller avec eux voir sur le forum des familles
d’accueil, toujours actif, ils refusent.
Le Darfour, eux, ils ne connaissaient pas trop.
C’est plutôt ensuite, une fois qu’ils ont commencé à être tenté par
l’aventure, qu’ils ont été se renseigner. Ce qu’ils ont trouvé comme
information sur cette tragédie n’a fait que confirmer leur envie de
dire oui, à cette belle histoire qu’on leur proposait.
Ils nous montrent l’album entamé pour l’enfant à venir. On lui parle, à cet enfant déjà chéri qu’on imagine dans la « savane », en train de préparer son départ, quand eux préparent, ici, son arrivée. Comme on raconte le déroulement d’une grossesse à l’enfant à venir, on lui raconte l’espoir, né le jour où ils ont « signé », « envoyé les papiers », et enflant à mesure, avec la convocation à Paris en septembre, la signature du chèque, après un temps de réflexion, le moment où on leur dit que c’est bon, qu’ils auraient un enfant à la première évacuation, et la convocation à Valence. Le père qui tourne les pages est sur le point de pleurer. Les photos cartes postales de Paris, de Valence sont découpées sur les bords comme on fait de la dentelle. Il y a une infinie tendresse, dans les poèmes, l’expression de cette attente. Difficile de penser à mal, de dire que ça a été fait la veille en guise de couverture…
De leur récit, se dessine les contours d’une opération montée très vite, trop vite. Se dégage aussi le portrait d’un leader, charismatique, une forte tête. Eric Breteau. Le couple raconte la première réunion, à Paris : tout cela paraissait si solide. Toutes sortes de questions avaient été posées, Eric Breteau avait réponse à tout. La brochure détaillant les compétences de l’équipe d’encadrement aussi les avait bluffé : avocat, commissaire aux comptes, pédopsychiatre, médecin : c’était du solide, sur la plaquette. Tout cela leur paraissait sérieux. Se dégage aussi les contours d’un ensemble composé par les bénévoles de l’Arche de Zoé et la COFOD, ce collectif des familles d’accueil, aux aspirations et aux profils divers, ensemble devenu peut-être au fil des semaines comme une grande tribu portée par un même souffle. Ils racontent Valence, cette deuxième assemblée générale, la veille du départ de la délégation actuellement sous les verrous au Tchad.
Alors bien sûr, c’est leur grande naïveté qui
frappe, et ils le reconnaissent. Ils n’ont pas tout compris, pas tout
cherché à comprendre, tellement ça leur paraissait sérieux, bien
ficelé..
Mais ce qu’on saisit aussi c’est qu’il les arrangeait sans doute de ne
pas trop chercher à comprendre. Quand on leur demande s’il n’ont pas
cherché à contacter d’autres associations plus « officielles », pour
vérification, ils bafouillent, avouent qu’ils savaient qu’il y avait
bisbille entre l’Arche de Zoé et l’UNICEF. Ou même le Quai d’Orsay. Ils
nous montrent les comptes-rendus reçus via le forum courant octobre :
récits codés, dans lesquels des membres de l’équipe sur place parlent
de ‘gazelles’ et de ‘zèbres’ au lieu de garçons et de filles. Pour
échapper aux contrôles des RG, nous expliquent-ils.
De sorte que nous ne pouvons nous empêcher de nous dire qu’en dépit de
leur déni, et au-delà de la naïveté, ils présentaient, sans pouvoir se
l’imaginer, la dimension illégale de l’aventure. N’étaient-ils pas
devenus convaincus qu’il y avait là une autre « manière » d’adopter,
risquée, certes, mais jouable, car c’était la guerre, la-bas ? Qu’une
fois les enfants transférés en France, ce serait possible, légal, de
les ‘garder’ ? Et qu’au final ce serait plus rapide, plus simple, moins
cher, qu’en empruntant les chemins dits ‘normaux’ de l’adoption ?
« Au moins il aura réussi une chose, c’est d’attirer
l’attention sur le Darfour », nous dit ce couple, à un moment, comme
dans un nouvel accès de retour à la réalité. Comme comprenant s’être
laissés embarquer dans une histoire qui celle-là n’était pas
directement la leur. L’histoire peut-être d’un petit noyau d’excités
mégalos déterminés à monter une opération médiatique en toute
connaissance des risques encourus, dans le but de sauver le monde et de
subvertir des règles jugées trop rigides. Pour montrer que tout devrait
être plus simple, si d’un côté, il y a, par milliers, des familles en
France prêtes à ‘accueillir’ des enfants du Darfour et si, de l’autre,
il y a, par milliers, des enfants en détresse au Darfour.
L’équation, cependant, n’est en réalité pas si simple.
Karine Yaniv
jeudi 01 novembre 2007 dans LaTeleLibre.fr, Mondialisation, Société | Lien permanent | Commentaires (14) | TrackBack (0)
Ont participé à cette émission:
Journaliste: John Paul Lepers
Caméra steady: Henry Marquis
Caméra 2: Matthieu Martin
Caméra 3: Joseph Haley (toutes mes excuses à Joseph pour l'oubli à la fin de l'émission. JPL)
Coordination: Bertrand Basset
Assistant : Larbi Aarab
Montage: Benjamin Mercier
Pour info, voici le reportage réalisé le 18 octobre 2007, pendant la manif contre la remise en question des régimes spéciaux de retraite:
[vpod.tv/latelelibre/335060]
Point Rouge n°1 avec François Hollande,
mardi 30 octobre 2007 dans Société | Lien permanent | Commentaires (11) | TrackBack (0)
Bernard-Henri Lévy “intellectuel de gauche” qui se retrouve au deuxième sous-sol, interrogé par John Paul Lepers et les journalistes:
Emission enregistrée au deuxième sous-sol, le lundi 22 octobre 2007, entre 19H30 et 20H30
PARTIE 1 (INTRO) :
Dans cet extrait, vous assistez à la discussion des journalistes en
salle de maquillage, suivie de la première ITV en face à face BHL/JPL,
au bar. De la pure philosophie de comptoir...
PARTIE 2 (L'INFO) :
L'info de la semaine proposée par les journalistes invités: la
polémique sur la lecture de la lettre de Guy Môquet, le Protocole de
Londres, c'est à dire la loi sur la traduction des brevets, votée sans
grand débat au Parlement, ou encore la « pipolitisation » de notre
système politique.
PARTIE 3 (LE DÉBAT)
Consacrée cette fois, à Bernard Henri Lévy et à son dernier livre
paru chez Grasset “Ce grand cadavre à la renverse”, où le philosophe
tente de définir ce qui reste de la gauche aujourd’hui. Réaffirmant son
ancrage à gauche et reconnaissant sa faiblesse sur la question sociale,
il ne se prive pas d’envoyer un nouveau tacle à son “ami” Sarkozy,
duquel il semble s’éloigner de plus en plus. Fin, au bar autour d’un
verre.
GÉNERIQUE:
Une émission de John Paul Lepers
Préparée par Bertrand Basset
Réalisée par Sébastien Gautheron
Assistant Réalisateur : Julien Vilarrubla
Directeur photo : Jérôme Mignard
Images : Henry Marquis, Marc Regnaudin, Matthieu Martin, Laurent Hilaire
Assistants Caméra: Laarbi Arab et Quentin d'Hainault
Ingénieur Vision : Antoine Poisson
Ingénieur du son : Laurent Schwartz Assisté de: Quentin Vernier Palliez
Coordination Technique : Olivier Joubert
Régisseur plateau : Sylvain Auguet
Montage : Anthony Santoro, Benjamin Mercier
Scripte : Perrine Altmann-Jaraud
Maquilleuses : Emmanuelle Cueff et Nicolas Fleur
Accueil : Julie Lalande et Karine Yaniv
Décorateur : Anthony Oréac
Musique : « To Joss Samake » de Marc Minelli tiré de l’album Electro Bamako, Avec l'aimable autorisation d'ALL OTHER MUSIC.
Photographe : Luc Pérénom
Relation Presse : Anne Quemin
Directrice de production : Caroline Lançon
Remerciements
Jean-Sébastien Desbordes: conseils
Frédéric Houzelle avec Atlantis Télévision : locaux, studio, régie
Rodrigo Sepulveda-Schultz, avec Vpod.tv : hébergement et maintenance vidéo
Mayel de Borniol : webmaster
Assistance Audiovisuelle : prêt du matériel son
Merci également à: Nathalie Leruch, Patricia Baert, Matthieu Daude, Pierre Lheureux et Gégé L.
Merci aux professionnels et aux stagiaires qui ont tous travaillé bénévolement à la construction de « Sous les Pavés… »
Cette émission est à sponsoriser, pour les prix, nous consulter…
Production : On Y Va ! – LaTéléLibre.fr
jeudi 25 octobre 2007 | Lien permanent | Commentaires (13) | TrackBack (0)
Ont participé à cette émission:
Journaliste: John Paul Lepers
Caméra steady: Henry Marquis
Caméra 2: Matthieu Martin
Son : Matthieu Daude
Coordination: Bertrand Basset
Montage: Julien Chalais
Voir le Point Rouge n°1 avec François Hollande, Point Rouge n°2 avec les journalistes
vendredi 19 octobre 2007 dans LaTeleLibre.fr, Société | Lien permanent | Commentaires (4) | TrackBack (0)
Pour la première fois depuis des années, les syndicats de journalistes SNJ, SNJ-CGT, USJ-CFDT, SJ-CFTC, SPC-CFE-CGC et SJ-FO ont réussis à se mettre autour d'une table pour parler des problèmes de fond dans la profession.
Nous avons réalisé cette émission dans la rue, le 4 octobre 2007, juste avant le démarrage du meeting qui a rassemblé près de 200 journalistes, surtout des syndicalistes. A l'issue de cette rencontre, des propositions concrètes ont été rédigées. Une pétition de l'intersyndicale vient d'être mis en ligne.
Ont participé à cette émission:
Journaliste: John Paul Lepers
Caméra: Jérôme Mignard , Joseph Haley
Son : Xavier Piroelle
Coordination: Bertrand Basset
Montage: Julien Chalais
Mise en ligne difficile: Anthony Santoro et Larbi Aarab, puis JeanSebastien, avec l'aide matinale de Rodrigo Seplulveda
mardi 16 octobre 2007 dans LaTeleLibre.fr, Société | Lien permanent | Commentaires (3) | TrackBack (0)
Eric Sarner (réalisateur, écrivain, ami) me fait parvenir cette image, accompagné de ce petit texte:
"J'ai pris cette photo dans une rue de Capetown, Afrique du sud en septembre 2007.
Il ne s'agit ni d'un montage ni d'un jeu de lumière...Un esprit postmoderne a réellement ajouté
des oreilles de souris sous le béret du barbu et vend donc deux icônes pour le prix d'une.
En tous cas, nous en sommes là."
Eric Sarner
mercredi 10 octobre 2007 dans Culture, Mondialisation | Lien permanent | Commentaires (8) | TrackBack (0)
Encore une nouvelle émission sur LaTéléLibre!
Nous tenterons de vous proposer cette émission régulièrement, tous les vendredi.
Le Point Rouge représente le bouton REC de la caméra, c’est aussi le
logo de LaTélélibre.
Le principe : une invitation est postée sur le site de LaTélélibre pour
convier les internautes à un débat qui peut se tenir en pleine rue,
dans un endroit emblématique, dans un lieu de convivialité ou de
conflit…
Les internautes se mêlent aux passants et interviennent librement
autour d’une question d’actualité. John Paul Lepers anime les débats,
micro en main, au centre d’un point rouge posé au sol qui matérialise
le point de ralliement de l’émission. Un haut–parleur permet à tous
d’entendre les débats. Un invité surprise peut se joindre aux
participants et répondre aux questions.
Voici donc le premier, avec François Hollande qui a accepté de ce préter au jeu de l'invité surprise face aux passants de la rue Saint Nicolas, à la Rochelle, devant le café "La Java des Paluches", c'était le 1er septembre 2007.
Le prochain Point Rouge sera diffusé vendredi prochain, 12 octobre sur LaTéléLibre. Cette émission originale et citoyenne est à sponsoriser ou à diffuser sur une chaine de télévision. Mise à prix: 8800 euros... Faut bien qu'on vive!
lundi 08 octobre 2007 dans LaTeleLibre.fr, Politique | Lien permanent | Commentaires (6) | TrackBack (0)
Au menu, la rencontre entre les deux François, Bayrou et Hollande à l'Assemblée Nationale, au sujet de la modification des institutions. Nous nous interessons plus particulièrement à l'indépendance des journalistes, que les deux chefs de parti politique veulent voir inscrite dans la constitution.
Une séquence inédite à la télévision, les journalistes et le responsable politique discutent autour d'un verre de vin blanc. La caméra suit ensuite Bayrou dans les coulisses de l'émission.
Un bug informatique s'est glissé dans le générique ! Nos plus plates excuses aux personnes concernées, Corrigeons cette erreur comme il se doit :
samedi 06 octobre 2007 dans LaTeleLibre.fr, Politique | Lien permanent | Commentaires (7) | TrackBack (0)
Voici donc la première partie: rencontre avec les journalistes Judith Waintraub du Figaro, Françoise Degois de France Inter et Guy Birenbaum des Éditions Ramsay et blogueur sur LePost.fr; interview intime par John Paul Lepers, puis questions d'actualité en plateau. Au menu aujourd'hui, la révolte des moines bouddhistes en Birmanie, et le travail du dimanche dans les grandes surfaces. Enfin les quotas d'immigration et les contrôles ADN revendiqués par Sarkozy et refusés, pour l'instant par le Sénat. pour voir la deuxième partie, le débat, et la fin en coulisse, il faudra attendre quelques heures... Patience!
SOUS LES PAVÉS, FRANCOIS BAYROU Enregistrée au deuxième sous-sol d’Atlantis, le 2 octobre 2007, entre 19H00 et 20H00 Une émission de John Paul Lepers Préparée par Bertrand Basset Réalisée par Sébastien Gautheron Assistants Réalisateur : Julien Vilarrubla, Jeanne Broyon Directeur photo : Jérôme Mignard Images : Matthieu Martin, Joseph Haley Ingénieur Vision : Antoine Poisson Ingénieur du son : Sylvain Girardeau Assisté de: Quentin Vernier Palliez Coordination Technique : Olivier Joubert Assistant Vidéo: Laurent Hilaire Régisseur plateau : Sylvain Auguet Montage : Benjamin Mercier , Sylvain L’Huillier Documentaliste : Quentin d’Hainaut Scripte : Patricia Baert Maquilleuses : Emmanuelle Cueff, Emily Cescut Décorateur : Anthony Oréac Musique : « To Joss Samake » de Marc Minelli tiré de l’album Electro Bamako, Avec l'aimable autorisation d'ALL OTHER MUSIC. Accueil : Julie Lalande, Tanya Canacoo et Naouel Mokkedes Relation Presse : Anne Quemin Photographes : Thomas Haley, Luc Pérénom Directrice de production : Caroline Lançon
Remerciements : Jean-Sébastien Desbordes, conseils et bande annonce Frédéric Houzelle avec Atlantis Télévision : locaux, studio, régie Rodrigo Sepulveda-Schultz, avec Vpod.tv : hébergement et maintenance vidéo, Mayel de Borniol : webmaster Assistance Audiovisuelle : prêt du matériel son
Merci également à ceux qui ont participé au pilote avec Quitterie Delmas : Émilie Raffoul, Sébastien Calvet, Nathalie Leruch, Philippe Maréchal, Laurent Schwartz, Jérôme Bernard, Romain Katchadourian, Emilia Simova, Camille Osscini
Merci aux professionnels et aux stagiaires qui ont tous travaillé bénévolement à la construction de « Sous les Pavés… »
Cette émission est à sponsoriser, pour les prix, nous consulter…
[email protected]
Production : On Y Va ! – LaTéléLibre.fr
mercredi 03 octobre 2007 dans LaTeleLibre.fr, Politique | Lien permanent | Commentaires (9) | TrackBack (0)
mercredi 03 octobre 2007 dans LaTeleLibre.fr, Politique | Lien permanent | Commentaires (5) | TrackBack (0)
Sous les pavés… démarre dans les loges par une conversation informelle avec les participants, se poursuit autour d’un billard entre John Paul Lepers et son invité avant de rejoindre les autres journalistes pour un échange caractérisé par sa liberté de ton et d’opinion. Le plateau est installé dans un ancien parking, encombré d’objets de toutes sortes. Vieilles tables et chaises de bureau, armoires, étagères métalliques, cartons, sur une surface de 300m² ! Cette semaine les journalistes présents aux cotés de John Paul Lepers sont Judith Waintraub du Figaro, Françoise Degois de France Inter et Guy Birenbaum, directeur de collection aux Editions Ramsay.
vendredi 28 septembre 2007 dans LaTeleLibre.fr, Politique | Lien permanent | Commentaires (9) | TrackBack (0)
lundi 24 septembre 2007 dans Politique | Lien permanent | Commentaires (44) | TrackBack (0)
Après un long été de silence, le "messie" de l'UDF-MODEM, escalade les dunes de Seignosses, dans les Landes. Première info: il y croit encore! Ses militants aussi d'ailleurs. Nous y reviendrons lors des prochains reportages qui seront publiés ici-même et sur LaTeleLibre, mais pour l'instant voici une interview réalisée ce week-end sur un chemin de la station balnéaire, à 40 kms au Nord de Biarritz. Bayrou, décontracté, va faire une séquence images avec la quinzaine de journalistes télé et photo présents, devant l'océan. Il est accompagné de Jean Lassalle, le député qui avait fait l'année dernière une grève de la faim pour protester contre la délocalisation d'une usine japonaise (Toyal). Lassalle est un béarnais, comme Bayrou, un des derniers fidèles: il ne reste que 4 députés UDF-MODEM à l'assemblée...
Interview de John Paul Lepers, images et montage Matthieu Martin
mardi 18 septembre 2007 dans Politique | Lien permanent | Commentaires (3) | TrackBack (0)
Bon, ça ne va durer, mais ça fait quand même quelques heures que le site de LaTéléLibre a buggé... Nous même, n'avons plus accès au site. Pas de parano, nos webmaster s'activent... En attendant, c'est l'occasion de vous donner des infos: Canal+ vient de sortir son nouveau site, et ils ont décidé de diffuser une partie de LaTéléLibre. Allez-y faire un tour, ça leur fera plaisir, et vous pourrez retrouver quelques reportages de LaTéléLibre.
Eh! c'est toujours en panne Rodrigo?
Je pars ce samedi matin avec Matthieu Martin à Seignosses, à l'université d'été (il était temps...) du Modem. A bientôt pour un reportage!
Je vous embrasse
Rodrigo!!!
John Paul
samedi 15 septembre 2007 dans LaTeleLibre.fr | Lien permanent | Commentaires (7) | TrackBack (0)
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